Lignes directrices de gestion de levés hydrographiques
7 Contrôle de la qualité
Pour tous les aspects des levés hydrographiques, il faut établir des procédures de vérification (listes de vérification, etc.) pour s’assurer que les données sont enregistrées ou calculées correctement et que les saisies manuelles (variables de configuration de système, modifications au système de navigation, etc.) sont correctement saisies. Les lignes directrices incluses dans les Normes du SHC pour les levés hydrographiques, § 7 – Contrôle de qualité, doivent être suivies. Les vérifications devraient être effectuées conformément aux procédures SGQ régionales pour les levés hydrographiques.
Tous les ajustements, modifications ou changements effectués aux divers systèmes d’enregistrements doivent être documentés et approuvés.
Il faudra effectuer les démarches nécessaires pour s’assurer que toutes les équipes de levés utilisent la même version des logiciels. Aucun changement ou modification aux diverses suites de logiciels utilisés pour traiter les données acquises pendant le levé hydrographique ne peuvent être faits sans l’approbation du bureau régional.
7.1 Bathymétrie
La validité des sondages devrait être vérifiée par un hydrographe compétent indépendant, autre que celui qui a traité les données. L’hydrographe-en-charge doit approuver la liste de hauts-fonds à examiner et les zones requérant l’acquisition de données hydrographiques supplémentaires. C’est également l’HEC qui a la responsabilité de valider la concordance entre les sondages provenant des lignes régulières, des lignes de vérification de vérification, des examens de hauts-fonds et autres. Les précisions des profondeurs pour les différents ordres de levés sont stipulées dans le Tableau 1 des Normes du SHC pour les levés hydrographiques.
Les fichiers finaux et, si requis, les minutes hydrographiques finales doivent être soigneusement vérifiés avant d’être déposés.
7.1.1 Chevauchement entre les levés
La comparaison entre la bathymétrie obtenue pendant le levé et la bathymétrie provenant de levés antérieurs relève de l’hydrographe-en-charge. C’est également l’HEC qui a la responsabilité de vérifier que tous les ensembles de données contigus se chevauchent, afin de faciliter la vérification des précisions obtenues et pour assurer la continuité dans la couverture entre les levés.
Une région relevée peut être divisée en ensembles de données distincts. Dans la plupart des cas, les limites entre les données à compléter sont contiguës aux limites des minutes hydrographiques ou ensembles de données antérieurs. Dans un tel cas, les ensembles de données générés au cours d’une même saison de levés, utilisant les mêmes méthodes et équipements, les mêmes bateaux et réalisés par le même HEC, n’ont pas besoin de chevauchement. Toutefois, les ensembles de données ayant une ou plusieurs limites correspondant aux limites d’ensembles de données antérieurs, doivent se chevaucher suffisamment pour permettre de vérifier la précision des nouvelles données et pour s’assurer qu’elles se comparent bien avec celles des levés antérieurs.
Dans un environnement numérique, les données bathymétriques peuvent être produites sous forme d’ensembles de données, dont chacun aurait ses propres limites à l’intérieur d’un grand ensemble de données qui montre les limites du présent levé. Les nouvelles limites peuvent coïncider ou non avec les limites des levés antérieurs. D’une façon ou d’une autre et, comme c’est le cas avec les minutes hydrographiques, la couverture des nouvelles données doit chevaucher partiellement les données antérieures afin de vérifier la précision des nouvelles données et pour s’assurer qu’elles se comparent bien avec celles des levés antérieurs.
En règle générale, le chevauchement avec les minutes hydrographiques ou les ensembles de données antérieurs, doit être suffisant pour s’assurer que les nouvelles données se trouvant dans la zone de chevauchement soient en accord avec les données acquises antérieurement. La distance de chevauchements dépend des buts dans lesquels les données actuelles et précédentes ont été acquises (échelle, densité, etc.) et peut varier d’aussi peu que 50 m, jusqu’à 2 km. La zone de chevauchement devrait également inclure les détails de la ligne de rivage et de l’estran, ainsi que les contours, si applicable.
Les profondeurs devraient être conformes aux précisions stipulées dans le Tableau 1 des Normes du SHC pour les levés hydrographiques. Si les profondeurs de la zone de chevauchement ne correspondent pas avec les profondeurs des relevés antérieurs, les résultats obtenus lors des relevés en cours d’exécution devront être minutieusement vérifiés. Si les écarts ne peuvent toujours pas être résolus, il faudra alors effectuer des lignes de vérification dans le secteur des levés antérieurs, afin de déterminer l’ampleur des écarts. Tout écart trouvé dans les zones de chevauchement doit être résolu avant de certifier l’exactitude des données et avant d’approuver leur utilisation pour la production cartographique.
7.2 Autres calculs
Tous les calculs devraient être vérifiés par un hydrographe compétent et indépendant. Une fois terminés, il faudra obtenir une preuve claire que les calculs ont été vérifiés et qu’ils peuvent être utilisés.
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